Ozil : « J’ai vécu la meilleure période du Clasico. La victoire contre Barcelone a été comme un orgasme »

Ozil « J'ai vécu la meilleure période du Clasico. La victoire contre Barcelone a été comme un orgasme »

Je crois que j’ai vécu la plus grande époque du Clasico, avec le Real Madrid et le FC Barcelone à leur apogée lors des demi-finales de la Ligue des champions. Ces matchs étaient tout simplement incroyables : Mourinho contre Guardiola, Ronaldo contre Messi. L’ambiance était électrique et chaque rencontre ressemblait à une bataille à enjeux élevés qui captivait les fans du monde entier.Aujourd’hui, il semble que le Clasico ait perdu un peu de son intensité et de sa passion. La rivalité féroce qui caractérisait autrefois ces matchs semble avoir diminué. À l’époque, vaincre Barcelone provoquait un sentiment d’euphorie écrasant, une poussée d’adrénaline difficile à exprimer avec des mots. C’était plus qu’une simple victoire ; c’était comme une validation de notre travail acharné et de notre dévouement.À l’inverse, la défaite 0-5 de 2010 me hante toujours. Ce match est gravé dans ma mémoire comme l’un de mes pires cauchemars sur le terrain. Le sentiment d’impuissance et de déception était palpable et ce fut une dure leçon sur l’imprévisibilité du football. Ces expériences contrastées soulignent à quel point El Clasico peut être passionnant et stimulant, ce qui en fait l’une des rivalités les plus mémorables de l’histoire du sport.

Mesut Özil : Réflexions sur le Clasico et son parcours au Real Madrid

Tout au long de ma carrière, j’ai eu l’occasion de jouer d’innombrables matches et de vivre différents derbies, mais rien ne se compare à l’excitation et à l’intensité de ces Clasicos. La rivalité entre le Real Madrid et Barcelone ne se résume pas seulement au jeu, elle incarne un choc culturel, une lutte pour la suprématie qui s’étend au-delà du terrain. L’ambiance lors de ces matches était électrisante, les supporters se dévouaient à chaque instant. Les enjeux étaient incroyablement élevés et la pression de la performance était immense.Rejoindre le Real Madrid à seulement 21 ans était un rêve devenu réalité pour moi. J’ai quitté le Werder Brême à l’été 2010 pour environ 15 millions d’euros, et je me souviens de l’excitation et de la nervosité que j’ai ressenties en entrant dans l’un des plus grands clubs du monde. La transition a été difficile, mais elle a également été incroyablement enrichissante. J’ai eu la chance de m’entraîner aux côtés de certains des meilleurs joueurs du monde et d’apprendre auprès d’entraîneurs légendaires.

Pendant mon séjour en Espagne, j’ai eu la chance de remporter trois trophées majeurs : le championnat de la Liga en 2012, la Copa del Rey en 2011 et la Supercopa en 2012. Chacune de ces victoires occupe une place particulière dans mon cœur. Le titre de champion a été particulièrement significatif car il a mis en évidence notre constance et notre détermination tout au long de la saison. Il a témoigné du travail acharné que nous avons fourni en tant qu’équipe et célébrer cette victoire avec mes coéquipiers est un souvenir que je chérirai pour toujours.Le triomphe de la Copa del Rey en 2011 a été une autre expérience inoubliable. L’ambiance lors du match final était palpable, les supporters des deux équipes créant un spectacle incroyable. Soulever ce trophée a été l’aboutissement de nos efforts et un moment de pure joie. La victoire en Supercopa en 2012 a encore renforcé notre domination dans le football espagnol pendant cette période. Chaque trophée représentait non seulement une réussite personnelle, mais aussi l’esprit collectif et l’unité de l’équipe.

Mesut Özil Réflexions sur le Clasico et son parcours au Real Madrid

En réfléchissant à mon parcours, je me rends compte à quel point ces expériences m’ont façonné en tant que joueur et en tant que personne. L’intensité des matchs du Clasico m’a appris des leçons inestimables sur la résilience, la concentration et l’importance du travail d’équipe. Les rivalités et les défis auxquels nous avons été confrontés sur le terrain m’ont aidé à grandir, me poussant à améliorer mes compétences et à m’adapter à différentes situations.De plus, la passion des supporters a été un facteur de motivation incroyable. Chaque fois que nous entrions sur le terrain pour un Clasico, nous ressentions le poids de leurs attentes et de leurs espoirs. Leur soutien indéfectible nous poussait à donner le meilleur de nous-mêmes, et j’ai toujours voulu récompenser leur confiance en nous par des performances mémorables.

Quand je repense à ma carrière, je porte ces souvenirs en moi. La joie de la victoire, le chagrin de la défaite et la camaraderie avec mes coéquipiers font partie de ce qui a rendu mon séjour au Real Madrid si spécial. Bien que j’aie tourné la page vers de nouveaux chapitres de ma vie, les leçons apprises et les expériences acquises au cours de ces années cruciales continuent de m’influencer aujourd’hui.De plus, le fait de faire partie d’une rivalité aussi légendaire m’a donné une perspective unique sur le football. Il ne s’agit pas seulement de trophées ou de récompenses ; il s’agit de passion, d’histoires et de liens que nous nouons tout au long de notre parcours. Les matchs du Clasico occuperont toujours une place particulière dans mon cœur et j’espère voir cette rivalité continuer à prospérer dans les années à venir, inspirant les futures générations de joueurs et de fans.

Mesut Ozil